L’hypersensibilité se caractérise par une exacerbation des perceptions, qui sont la norme pour certaines personnes. Cette hypersensibilité peut être totalement ou partiellement maîtrisée. Quand elle est maîtrisée, elle entraîne une collecte d’informations plus importante que ce que la moyenne des individus est en mesure d’attendre de leurs sens. En corollaire, apparaît une capacité supérieure à les identifier, à les trier, à les interpréter avec leurs références socio-culturelles (cf différentiel structurel A. Korzybsky), afin d’être en mesure de les utiliser pour produire des interactions sociales.

Dans certains cas, l’hypersensibilité (mais aussi une sensibilité courante) peut avoir pour corollaire une hyperémotivité, à savoir une réponse non-adaptée à son environnement. Cela se produit quand ces stimuli externes saturent les capacités de traitement fonctionnels d’un de ces individus, et/ou viennent en confrontation avec leur système de valeurs à savoir leur rapport conscient au monde. Dès lors ces stimuli peuvent être les déclencheurs d’une hyperémotivité, produisant une palette de manifestations diverses, manifestations que l’on considère inadaptées en société telles que : vasodilatation, sudation excessive, tremblements ou corps tétanisé, blocage de la parole ou flot d’insultes, bégaiements, propos incohérents, incapacité à se concentrer mais aussi hyper-concentration (cristallisation obsessionnelle), fuite ou agression physique.

Les causes de cette inadaptation (hyperémotivité) sont en grande partie liées à des inhibitions du système nerveux autonome. L’hyperémotivité a aussi pour cause la confrontation entre un stimulus et les patterns psychologiques choisis ou intériorisés par l’individu, ceux-ci relevant plus de fonctions corticales.

Dans le cas des inhibitions, c’est du fonctionnement automatique du système nerveux en charge des fonctions neurovégétatives dont il est question. Par contre, dans le cas de patterns psychologiques, cela va dépendre de la façon qu’a une personne d’envisager le monde qui l’entoure, en fonction de jugements choisis par lui. Nous avons d’un côté une inhibition issue d’un trauma physique et ou psychologique, et de l’autre côté la résultante d’une confrontation de stimuli entrants qui ne sont pas en accord avec les jugements et les idéaux d’une personne.

Les traitements à apporter dans le cas d’inhibition du système nerveux autonome vont être basés sur l’emploi de méthodes s’appuyant sur des stimulations capables de remettre en fonction les zones du système nerveux autonome concernées. Dans le cas de patterns psychologiques en opposition aux idées véhiculées par les stimuli, idées s’adressant elles à des aires corticales, la réponse la plus adaptée sera de type psychologique, analytique, voire psycho-cognitiviste.

Des pistes de solutions aux inhibitions du système nerveux autonome.

Méthode Quertant

http://www.quertant.org/

 Méthode Tomatis

http://www.tomatis.com/fr/methode-tomatis/une-pedagogie-de-l-ecoute.html

 Méthode de méditation de pleine conscience

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pleine_conscience

Technique d’ancrage positif (PNL)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Programmation_neuro-linguistique

Hypno-thérapie

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypnoth%C3%A9rapie

 Sémantique générale avec sa célèbre pause cortico-thalamique

http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9mantique_g%C3%A9n%C3%A9rale

Technique de respiration alternée et autres techniques respiratoires apaisantes

http://www.youtube.com/watch?v=0piD2ktRQmw

 Il existe quelques autres techniques, mais celles-ci sont détenues par des organisations « sectaires » et bien que ces techniques présentent de réels avantages quant aux bénéfices obtenus dans le traitement de l’hyperémotivité, je ne puis moralement me permettre de les évoquer puisqu’il  faudrait adhérer à ces organisations pour en bénéficier.

 

Conflits entre des stimuli et les patterns psychologiques d’un individu engendrant une hyperémotivité

Quelques pistes de réponses à ce trouble :

Du point de vue de la santé institutionnelle :

– Psychiatre

– Psychanalyste

– Psychologue

Du point de vue des religions :

– Prêtre, Rabbin, Imam, Shaman etc.

Du point de vue strictement relationnel interpersonnel :

– Coach de vie (parent, ami, professionnel)

 

DP

 

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