Il n’y a pas une pédagogie idéale pour ce qui touche au haut potentiel, il y a plusieurs types de solutions à proposer. La plus connue est celle de l’accélération du cursus scolaire. Sur un an il n’y a pas de problème, à partir de deux ans la différence d’âge peut être un handicap. La deuxième option est celle des classes spécialisées, à ce moment là, le problème de la différenciation entre les élèves n’existe plus, mais cette option, faute d’établissement en France est plutôt rare. Il y a une troisième option qui est la méthode de l’enrichissement du programme et de sa présentation à l’élève à haut potentiel.
En ce qui concerne les parents de ces enfants, il faut qu’ils accompagnent leurs enfants sans les « stigmatiser » dans leur douance, leur haut potentiel. Il ne faut pas employer le verbe être pour définir ces enfants, ce qui les conduirait à s’étiqueter et à croire qu’il y a des attentes fortes de la part des parents. Il faut préférer le verbe avoir pour les qualifier (tu as un haut potentiel, comme tu as bien d’autres qualités) et ainsi, leur donner un éclairage qui ne les limitera pas forcément à un profil cognitif.
Il faut les nourrir, mais, surtout pas les brider sans le vouloir.
DP
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