Malgré les dernières avancées scientifiques, les troubles du spectre autistique n’ont pas encore trouvé de traitement. Les approches purement psychothérapeutiques, psychiatriques ou génétiques mènent à une impasse parce qu’elles ignorent deux déclencheurs des TSA : les déviations neuronales dans les premiers mois de l’enfance, et les différentes étapes de la maturation cérébrale.
Les auteurs de cet ouvrage n’excluent aucun facteur de risque de l’autisme et livrent les résultats prometteurs de leurs recherches. Ils proposent, en soutien aux prises en charge habituelles, l’utilisation innovante d’un diurétique normalement utilisé pour traiter l’hypertension et l’œdème cérébral.
Ils ne prétendent pas guérir l’autisme, mais plaident pour un dépistage et une prise en charge précoces associés à un traitement systémique sans effets secondaires importants.
En deux mots
Alors que l’explication génomique des troubles autistiques dispute à l’explication psychanalytique la vérité sur leurs causes, les auteurs de cet ouvrage explorent une troisième voie qui ouvre de grands espoirs dans la prise en charge de ces troubles.
À propos des auteurs
Yehezkel Ben-Ari est directeur émérite INSERM, fondateur et directeur honoraire de l’INMED. Grand prix de l’INSERM 2009, des fondations américaines et européennes de l’épilepsie, et grand prix du FNRS Belge, Y. Ben-Ari mène des recherches pionnières dans le traitement de l’autisme.
Eric Lemonnier est PH psychiatre, expert dans le traitement de l’autisme.
Nouchine Hadjikhani est professeur associée à Harvard et experte en imagerie cérébrale.