Quand le travail était facilement à portée de recherches, une solution pour certains hauts potentiels consistait à passer d’un emploi à un autre pour ne pas s’ennuyer et solutionner les « rapports humains non souhaités ». A l’heure actuelle, cette façon de se déplacer n’est quasiment plus envisageable et entraine de longues périodes d’inactivité.
Il faut bien se rendre compte que beaucoup de hauts potentiels ne trouvent pas un environnement propice à l’épanouissement dans la sphère du travail. Incompréhension, vues étriquées des « normo-pensants », lourdeurs administratives, lenteur de raisonnement et de changements de paradigmes, petits tacles entre « amis », habitudes et culture d’entreprise sclérosées et sclérosantes, malveillance… J’arrête là, la coupe est pleine.
Une solution consiste à travailler avec des hauts potentiels. Alors me direz-vous cela ne solutionne pas tout ! Oui c’est juste, mais je vous ferais remarquer une chose qui est pourtant criante et dont personne ne s’offusque :
En matière de sport, les matchs, tournois, championnats, se jouent en fonction de classements. Les meilleurs affrontent les meilleurs, les meilleurs s’élancent sur la même piste de 100 mètres, de part et d’autre d’un filet de tennis il y a des individus de niveaux comparables… Cela vous choque ? Ont-ils tort ? Sans entrer dans ce débat, je constate simplement que c’est la règle, chaque pratiquant (sauf pour une activité physique d’entretien, de loisir-plaisir hors compétition) est amené à côtoyer des sportifs de son niveau.
Actuellement, ne croyez-vous pas que le travail s’apparente à une compétition ? Et à tout bien réfléchir, cela n’a-t-il pas toujours été ainsi ? Je ne parle pas des emplois protégés (administration) ou subventionnés (médical, paramédical) par la sécurité sociale, mais ce qui constitue depuis l’aube de l’humanité les activités de l’être humain, qui a dû lutter de tout temps pour sauvegarder son outil de travail, parce qu’il y avait toujours quelqu’un qui, voulant faire la même chose, essayait de le lui dérober d’une manière ou d’une autre.
Nous en sommes encore là de nos jours, cela s’appelle poliment la concurrence, le libre échange, la compétition économique entre les civilisations, entre les continents, entre les nations, entre les régions, entre les entreprises qu’elles soient petites ou géantes.
Quand on est haut potentiel, ne conviendrait-il pas de travailler avec des hauts potentiels ? Qu’en serait-il d’une société qui regroupe des talents sous-tendus par une cognition atypique ? Cela fonctionnerait-il ? N’aurait-on pas intérêt à créer une société de hauts potentiels, qui fonctionnerait par projets ? Une société dans laquelle les hauts potentiels pourraient entrer au capital pour un euro symbolique, et où ils feraient la connaissance d’autres hauts potentiels, discuteraient de projets d’affaires, et se regrouperaient par affinités pour les réaliser en créant leur start-up ?
Je vous laisse y réfléchir, mais ça me démange furieusement de créer cette société, si je ne l’ai pas encore fait, c’est parce que je n’ai pas le temps, mais c’est ce que j’envisage de faire l’année prochaine, si personne ne l’a fait entre temps.
DP
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