Je n’entends plus qu’une chose autour de moi, c’est : « Il faut que cela cesse«
Je n’ai aucune envie de téléphoner encore une fois, comme ce matin, à tous mes amis niçois pour savoir si ils n’ont pas eu la « malchance » de se trouver hier soir sur la croisette pour profiter de la vie, qui a été en fait un rendez-vous avec la mort.
Ce soir je pense aux enfants, qui auraient pu être les miens, je pense aux conjoints qui ont survécu à la mort de leur compagnes et compagnons, je pense aux familles et amis des victimes, je pense aussi avec crainte, à la colère qui gronde dans les cœurs, et qui ne doit surtout pas se transformer en haine, sous peine que la nation française sombre dans la folie de la vengeance.
Il faut que cela cesse, nul autre choix, sinon l’explosion sociale tant redoutée.
Il faut que cela cesse !
DP