Dans un très proche avenir, cette société d’édition va publier des ouvrages pour jeunes adultes. La dyslexie touche en moyenne 10% de la population française, il y a environ 2 enfants pas classe qui manifestent une dyslexie à un degré plus ou moins important. C’est une vrai douleur au sein des familles, nous confie Madame Dufour. Sur les salons que nous fréquentons, je rencontre beaucoup de familles qui cherchent des supports pour leurs enfants et qui ont du mal à en trouver, car en France ce secteur est encore très marginal, il n’y a pas beaucoup d’éditeurs qui proposent des ouvrages pour les personnes dyslexiques.
Nous avons décidé de nous tourner en priorité vers les livres numériques qui sont plus interactifs que l’édition papier, aujourd’hui les enfants ont une préférence marquée pour les tablettes, qui ont aussi pour avantage un encombrement moins important que l’édition papier.
Nous avons de nouvelles parutions en cours sous forme de livre papier, mais aussi numérique, qui sont l’aboutissement de nombreux partenariats, comme par exemple Mobilis, et Whisperies. Le Miroir aux Troubles devrait intégrer sous peu le Labo de l’édition pour développer un produit numérique innovant.
De mon point de vue, les surdoués, autistes et asperger sont touchés assez également par la dyslexie.
Nous sommes une entreprise sociale et solidaire. Notre souhait, est bien sur de pouvoir éditer toujours plus de livres pour les enfants dyslexiques, que ça soit des romans, mais aussi des albums, de la BD, pour palier de notre mieux aux difficultés ces enfants.
DP