Écoutez l’interview intégrale de Sylvain Paineau
A l’origine nous étions sur deux business, la distribution électrique et les automatisme, aujourd’hui nous en sommes à cinq. Nous sommes par exemple le leader mondial des infrastructures de type data-center.
Notre business modèle produit à l’origine, s’est enrichi d’un large secteur de services, notamment au travers de logiciel experts et dédiés.
Nous sommes, comme j’aime bien le dire, une start-up de plus de 170 000 personnes, mais nous n’avons pas vraiment l’agilité d’une vrai start-up. C’est pour cette raison que nous avons besoin de travailler avec ces jeunes pousses, qui nous apportent des technologies nouvelles, le challenge pour nous étant effectivement l’intégration et la capacité à travailler ensemble. Pour cela nous nous sommes organisés. Il y a deux grandes parties dans l’Open Innovation. La première c’est la détection et le scouting de start-up, nous commençons à collaborer ensemble, nous apprenons à nous connaitre, ce n’est pas la partie la plus compliquée. La deuxième, c’est de savoir comment procéder pour que ces start-ups puissent intégrer notre « line of business », la » business unit » de Schneider, qui n’a pas le réflexe naturel de savoir travailler avec des partenaires à risques, mais aussi être capable de mettre en place des organisations adaptées. Par exemple, nous travaillons sur la déconstruction des process Schneider, pour mettre en place de nouveaux processus par exemple d’achats, spécifiques aux start-ups.
C’est un exemple d’adaptation qu’un grand groupe doit faire, pour travailler efficacement avec des start-ups. Nous avons déjà de bons résultats suite la mise en place de ce programme, avec des start-ups qui sont déjà dans l’offre bâtiments, par exemple, de Schneider. Nous avons de nouvelles thématiques, comme la réalité augmentée et virtuelle, porté par des start-ups, et dont le marché est actuellement tiré par des applications consumers, que nous adaptons à nos business.
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DP